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Focus 10.8.19

Il ne peut rester en place

Michael Lindenmann a 30 ans, est membre de Network depuis deux ans, et il vient de devenir responsable du groupe régional de Suisse orientale et du Liechtenstein. Dans cet entretien, il nous explique les projets qu’il a pour sa région, et comment il est arrivé chez Network. 

Michael, depuis quand es-tu membre de Network et pourquoi ?
Déjà au lycée, j’étais politiquement actif parmi les jeunes libre-penseurs et j’ai commencé à m’intéresser aux questions LGBT pendant mon coming-out avec ma famille, mes amis, mes camarades de classe et au sein de ma fraternité étudiante. Je suis également membre du Comité de la section LGBT du PLR et des jeunes de Radigal. Pendant mes études à l’Université de Zurich, j’ai travaillé à temps partiel avec le Dr. Emil Schreyger, qui a été responsable du secrétariat de Network pendant de nombreuses années. Après avoir terminé mes études, je suis retourné en Suisse orientale, où j’ai décidé de poser ma candidature pour devenir membre de Network – après tout, je considère que l’engagement sociopolitique de Network est extrêmement important pour l’égalité des homosexuels dans le monde du travail, en particulier aux postes de direction. Je suis membre de la Section de Suisse orientale depuis le 17 mai 2017, m’y sentant très à l’aise dès le début. J’apprécie les discussions passionnantes avec les autres membres sur Dieu et sur le monde.

Récemment, tu as été élu responsable régional. Malédiction ou bénédiction ?
Après un peu moins d’un mois en tant que responsable régional, je ne peux pas encore vraiment tirer de conclusion. Comme tu le sais, les bonnes choses prennent du temps. Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est le transfert parfaitement préparé par Steve Mueggler et le soutien que j’ai reçu.

Quels sont les défis auxquels le Groupe de Suisse orientale est confronté ?
Le plus grand défi sera sans aucun doute l’organisation de l’Assemblée générale l’année prochaine. Heureusement, Steve s’est porté volontaire comme président du comité d’organisation ; d’autres membres de notre groupe régional ont également accepté de participer au comité. Comme les élections au Conseil National et au Conseil des Etats auront lieu le 20 octobre, la Commission politique nous a également demandé d’organiser des événements avec des politiciens. D’une part, l’objectif est de donner aux partis et aux candidats l’occasion de se positionner sur les questions LGBT et, d’autre part, d’attirer l’attention des électeurs sur les questions LGBT.

Qu’est-ce qui est particulièrement important pour toi en tant que responsable régional ?
Ma devise est « Préserver ce qui a fait ses preuves, oser la nouveauté », d’autant plus que les membres ont été satisfaits du programme précédent. Il est également important pour moi de pouvoir garantir le contact de nos membres avec les représentants d’UniGay, l’association LGBT de l’Université de Saint-Gall. Après tout, les étudiants sont aussi de futurs membres potentiels de Network. De plus, les étudiants ont l’occasion d’échanger des perspectives professionnelles et des plans de carrière avec des cadres homosexuels. Ce que j’ai l’intention de renforcer, ce sont les relations publiques en Suisse orientale. J’en attends bien sûr plus de nouveaux membres pour le groupe régional, mais aussi une plus grande notoriété pour Network et dans ce contexte pour les thèmes LGBT en Suisse orientale. Contrairement à Zurich, nous devons encore éduquer et convaincre les gens ici.

Qu’avez-vous de prévu à l’agenda de Network Suisse orientale ?
Outre nos apéritifs au bar de l’Hôtel Einstein, les points forts suivants méritent certainement d’être mentionnés : visite de la nouvelle exposition permanente «Gallus et son monastère – 1400 ans d’histoire culturelle» à la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall, dégustation de whisky dans un brûleur à whisky en Suisse orientale, conversation au coin du feu avec le professeur Dr Thomas Cerny, spécialiste suisse du cancer, et visite à une jeune entreprise de St-Gall.

Enfin, quelque chose sur toi. Qu’est-ce que tu aimes particulièrement ?
Tout ce qui est en mouvement, que ce soit sur le plan professionnel, politique ou associatif. Rester immobile n’est pas mon truc. Je cherche de nouveaux défis et j’aime créer quelque chose de nouveau. Que ce soit parce que je fonde une nouvelle association, ou parce que j’ai décidé avec quelques amis d’escalader mon premier sommet à quatre mille mètres.
Ce qui me tient particulièrement à cœur, c’est mon appartenance à l’Association suisse Zofinger, qui est la plus ancienne fraternité étudiante de Suisse. Une fois inscrit, vous restez membre pour le reste de votre vie. Cela crée un lien et l’association devient une sorte de seconde famille. J’apprécie énormément cela.

Et qu’est-ce que tu n’aimes pas ?
L’immobilité. Mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas passer une semaine dans une chaise longue avec un bon livre pendant mes vacances. En cuisine, j’aime les nouveautés. Par contre, j’ai plus de mal avec les poissons de lac ou les animaux marins. J’ai aussi des problèmes avec les gens qui changent constamment d’avis. Je présente clairement – pas toujours à la satisfaction de tous – ma position et il faut de très bons arguments pour me faire ensuite changer d’avis.

Texte: Michel Bossart
Traduction: Fred Bourdier

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