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Publireportage 2.1.21

Parlons ensemble!

Notre société évolue, c’est ce que nous disent souvent nos ainés et avec la crise sanitaire liée au COVID-19 nous avons vu notre société s’adapter sous nos yeux.

Cela étant dit, elle reste figée pour certains aspects. Certes, être gay ou lesbienne n’est plus d’une offense pénale. Cela étant dit, nous sommes loin d’une société ou l’orientation sexuelle ou le genre n’est pas source d’inquiétude, d’anxiété voire d’angoisse.

Les sources de stress sont plus nombreuses qu’on ne le pense
Selon de nombreuses études comme celle menée à Genève par l’association Dialogai ou ce rapport de 2012 par l’hôpital du Valais, les jeunes LGBTQ+ et ceux qui ne s’identifient pas comme cis-genrés sont toujours touchés par un risque suicidaire causé par  par la stigmatisation, la discrimination et le rejet.

Aujourd’hui encore dans le monde de la santé, la communauté gay est identifiée pour les risques liés au VIH. Pourtant, ce n’est pas la plus prévalante des problématique. Toujours selon le rapport de Dialogai, en compilant les études scientifiques internationales sur le sujet, jusqu’à 60% des hommes gay ne sont pas en bonne santé psychique.

Et bien que moins d’études le relatent, la tendance semble également se confirmer chez les femmes.Selon une étude de la sociologue Bethany Everett, le fait que les jeunes LGBTQ+ doivent traverser des étapes souvent traumatiques dès l’enfance peut expliquer cette situation:

– Identification à une minorité sociale.
– Acceptation de sa nouvelle identité.
– Coming-out auprès des proches.
– Coming-out auprès d’autres cercles (école, milieu professionnel, etc.).
– Gestion de la violence verbale et physique encore prévalante:

on ne vous apprend rien mais selon la Revue Médicale Suisse, les personnes LGBTQ+ sont nombreuses à avoir subi des violences psychologiques, verbales et/ou physiques.

Parler et partager peut faire beaucoup de bien
Dans bien des cas, avoir quelqu’un à qui parler de ces problématiques est souvent une source de bien-être et permet de réduire le poids que cela représente. Mais comment en parler quand le tabou de son identité ou orientation est justement la problématique ? C’est souvent la première raison qui amène à un suivi psychologique ou psychothérapeutique. L’aide que peut apporter un suivi psychologique n’est plus à démontrer. Souvent, il est plus facile de parler de ces difficultés avec un(e) professionnel(le). La thérapie cognitive-comportementale (TCC) est souvent recommandée pour aider à gérer l’anxiété et conduire à petits pas vers l’acceptation de son identité et ainsi à l’affirmation de soi.

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