Après le « oui à la protection », les associations LGBT suisses se regroupent à nouveau. S’il y a un vote sur le « mariage pour tous », ils veulent être prêts. Network est représenté dans l’association de vote par Daniel Stolz, membre du Comité.
« Si tout se passe comme prévu, le Conseil National votera le 11 juin sur l’initiative parlementaire de Kathrin Bertschy », déclare Daniel Stolz, membre du Comité. L’initiative devrait avoir la vie facile au national, désormais beaucoup plus libéral de gauche. Daniel met en garde : « Mais rien n’a encore été gagné. Notre véritable travail de lobbying commencera lorsque l’affaire sera soumise à la commission des Lois du Conseil des États, puis au Conseil des États. Afin de convaincre ces politiques de la nécessité d’agir, les forces doivent être regroupées ».
Pour le vote sur l’extension de la norme pénale antiraciste à l’orientation sexuelle, plusieurs associations LGBT ont fondé une association de vote et ont remporté le vote grâce à une vaste campagne « Oui à la protection » au début du mois de février. « A l’origine, il était prévu que l’association soit dissoute après le vote. Nous avons maintenant décidé d’adapter l’objet de l’association afin qu’elle puisse continuer à exister même après le vote éventuel sur le « Mariage pour tous » », explique Daniel. Un représentant de Network, Wybernet, Pink Cross, LOS, Rainbow Families et la Fédération Romande des Associations LGBT forment le Comité.
Daniel représente désormais Network au sein du Comité de l’association. Il dit : « Presque toutes les associations ont échangé leurs représentants ». Un grand merci à Jean-Michel With, membre de la CoPo, qui a représenté Network pour la campagne « Oui à la protection », mais aussi à Hans-Peter Fricker et à la CoPo et à bien d’autres, comme Christian Wyrsch, qui a fait la comptabilité », poursuit-il.
En raison de la pandémie, le Comité nouvellement formé n’a pu jusqu’à présent faire connaissance que par le biais d’appels vidéo. « Nous formons une bonne équipe et je suis convaincu que nous pourrons travailler ensemble de manière efficace et fructueuse », déclare Daniel. Et c’est une bonne chose, car dans « Le mariage pour tous », tout peut soit se dérouler très rapidement, soit prendre deux ou trois ans, évalue Daniel. « Nous devons tout prendre en compte. Mais nous sommes prêts pour cela ! »
Texte: Michel Bossart
Traduction: Fred Bourdier