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Focus 1.3.23

«L’échange ouvert est aujourd’hui plus nécessaire que jamais»

«A nouveau membre»
«A nouveau membre»

Pour Chris Altmikus, le dialogue joue un rôle central, tant sur le plan professionnel que privé. Récemment, lui et son mari ont été admis dans le groupe régional de Lausanne.

Chris, ce n’est pas la première fois que tu deviens un networker.
Exactement, j’étais déjà membre il y a quelques années, mais j’ai fait une longue pause en raison de mes engagements professionnels. L’année dernière, mon mari est revenu vers Network et nous avons tous les deux décidé de devenir membres ensemble. Ce qui nous convient particulièrement bien chez Network Lausanne, c’est la diversité des personnalités, les possibilités d’échanges communs et l’offre culturelle très diversifiée.

La culture est l’un des hobbies que tu mentionnes sur ton profil. Lors de quels événements culturels peut-on te rencontrer ?
La culture n’est pas seulement quelque chose d’officiel. Bien sûr, j’aime aussi aller au musée, au théâtre ou à des concerts. Mais la culture peut aussi prendre vie à petite échelle : lorsqu’on se retrouve entre amis, qu’on voyage, qu’on échange, qu’on mange ensemble, etc. En ce sens, pour moi, je me sens chez moi partout où je me trouve avec des amis chers.

Tu dis aussi que le « débat » est ton hobby, ce qui est plutôt inhabituel. Peux-tu l’expliquer ?
Je devrais peut-être plutôt parler de « dialogue ». L’échange ouvert et exploratoire avec les autres est aujourd’hui plus nécessaire que jamais pour créer ensemble de nouvelles solutions. Même au-delà des frontières personnelles et nationales. Et c’est ce que j’encourage aussi lorsque nous nous déplaçons avec le groupe régional. Il ne s’agit pas pour moi de philosopher pour renouveler le monde, mais plutôt de trouver de nouvelles possibilités de manière pragmatique.

A propos de « frontières nationales » : Tu as déjà vécu et travaillé dans différents pays. Peut-être pourrais-tu décrire brièvement ton parcours.
À 16 ans, je suis partie au Canada pour un séjour d’études, puis en Australie pendant mes études (et encore après). Finalement, je suis arrivé à Paris, où j’ai rencontré mon mari il y a 30 ans. Ensuite, nous avons fait différentes étapes en France, puis à Bruxelles et enfin à Lausanne, plus précisément à Grandvaux. C’est ici que nous vivons depuis presque 20 ans et que nous avons obtenu la nationalité suisse.

Ces expériences dans d’autres cultures t’ont-elles influencé ?
Nombre de ces séjours ont duré de trois ou six mois à plusieurs années. Je n’ai jamais voulu voyager en tant que « touriste ». Au contraire, je me suis à chaque fois fixé comme objectif de m’intégrer dans les autres milieux culturels. Cela m’a déjà marqué durablement.

De quelle manière ?
C’est peut-être un mélange d’ouverture d’esprit, d’absence de préjugés ainsi que de liberté de jugement lorsque je rencontre d’autres personnes. Et une petite part de curiosité presque enfantine, de spontanéité et parfois de malice…

Ces qualités t’aideront certainement aussi sur le plan professionnel. Peux-tu nous expliquer ce que tu fais avec ton entreprise iDeA-Link ?
Je suis actif en tant que catalyseur de processus de changement dans les organisations. Il s’agit avant tout de relations humaines au sein des équipes et des entreprises. Je constate régulièrement que nous pourrions également mieux entrer en relation les uns avec les autres dans le cadre professionnel et que nous pourrions alors beaucoup mieux travailler ensemble. C’est pourquoi je m’intéresse particulièrement aux questions de culture d’entreprise, de sécurité psychologique et de création d’équipes très performantes. Les équipes et les organisations doivent apprendre à tirer profit de la diversité, car celle-ci génère souvent des frictions interpersonnelles. Mais cela devrait plutôt nous inviter à nous intéresser davantage les uns aux autres et à faire de la diversité des membres de l’équipe des atouts complémentaires.

Entretien: Silvan Hess
Traduction: Fred Bourdier

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