Visibilité dans les grandes entreprises et les manifestations professionnelles

Michael Lindenmann (SG) et Benoit Bégot (VD) donnent le coup d’envoi : Les deux consultants parlent de leur travail et de ce que Network pourrait faire pour rendre les groupes professionnels plus visibles au sein de l’association. 

Dans le premier épisode de la nouvelle série « Notre réseau », nous laissons la parole à Benoît Bégot de Lausanne et Michael Lindenmann de Suisse orientale.

Tous deux travaillent comme consultants, mais leurs activités sont de nature très différente. Alors que Michael, 31 ans, travaille comme consultant en relations publiques, Benoît (27 ans) est consultant en stratégie informatique. «Mon métier consiste à conseiller de grands groupes et organisations internationales afin d’aligner leurs systèmes d’informations et infrastructures avec leurs objectifs stratégiques. Cela peut se traduire par une transformation digitale, une optimisation des services IT existants, une implémentation d’ERP… en bref, tout ce qui touche à l’informatique et a un impact direct sur les activités du business..»

Michael, de son côté, crée des concepts de communication pour des entreprises et des organisations. En tant que responsable d’association, il est par exemple directeur de contactswiss, l’association patronale de la branche des centres de contact et d’appel, ou directeur adjoint de la SAMM (Société suisse de médecine manuelle). En plus de mener des campagnes ou de gérer des événements, Michael est également actif dans les relations avec les médias ou fait de la rédaction de textes pour des politiciens et autres.

Nous leur avons demandé ce que Network pourrait faire pour rendre leur travail plus visible. Un premier pas a été fait avec cette nouvelle série, répond Michael. Il aimerait que d’autres événements soient organisés pour des groupes professionnels spécifiques, afin que les gens puissent mieux se mettre en réseau au niveau national, et que l’entrée des membres sur l’intranet soit dotée de balises spécifiques à leur profession. Network pourrait également orchestrer les médias sociaux professionnels tels que Xing ou LinkedIn afin qu’une meilleure mise en réseau puisse également y avoir lieu. De par son expérience informelle en Suisse orientale, il sait aussi qu’un programme de mentorat pour les jeunes membres pourrait très bien fonctionner. Benoit, de son côté, ajoute «  Network est pour moi une formidable vitrine des droits LGBTI au travail, et je suis heureux de l’avoir intégré l’année dernière. Network m’a permis de rencontrer des amis vivant des situations similaires et je trouve que tous les milieux professionnels y sont bien représentés. Je pense toutefois que Network pourrait encore augmenter sa présence et visibilité dans de grands groupes comme le mien en y faisant davantage d’interventions, car des entreprises comme EY regorgent de potentiels membres prêts à faire avancer nos valeurs et contribuer à leur échelle ».  Son Network idéal doit poursuivre son travail politique comme avant et devrait s’engager encore plus pour réduire les inégalités dans le monde du travail. Le Network idéal de Michael présente un bon mélange de groupes d’âge et une certaine exclusivité – il approuve la procédure d’admission actuelle. Il combine l’échange professionnel avec des rencontres agréables et pourrait cependant être un peu plus engagé socialement, pense-t-il.

Le début de la nouvelle série est fait et réussi. Ceux qui aimeraient à leur tour témoigner dans «Notre réseau», sont invités à contacter la Rédaction ou Thomas Wehry .

Texte: Michel Bossart
Traduction: Fred Bourdier