Roman Greter a récemment rejoint le groupe régional de Lucerne. Il n’a pas encore 30 ans et a découvert Network pour la première fois sur les réseaux sociaux. Dans cet entretien, le propriétaire de la droguerie se présente.
Roman, quand et dans quelles circonstances as-tu entendu parler pour la première fois de Network ?
Network s’est affiché dans mon fil d’actualité Facebook. C’était la première fois que j’entendais parler de Network. J’ai déménagé du Freiamt à Lucerne il y a deux ans, car j’y ai repris une droguerie en janvier 2021. J’ai pensé que c’était une bonne occasion de me constituer ici un réseau professionnel et privé avec l’aide de Network. J’ai pris contact et j’ai été invité le jour même à l’apéritif suivant.
Qu’attends-tu de ton adhésion à Network ?
L’échange professionnel et la création d’amitiés ainsi que la participation à des rencontres intercantonales de réseautage. Dans le groupe régional de Lucerne, il y a quelques personnes qui travaillent dans des branches similaires à la mienne. C’est aussi cool.
Né en 1993, tu fais partie des membres les plus jeunes. Cela te dérange-t-il ?
Je m’attendais à ce que la plupart d’entre eux aient une quarantaine d’années. Et cela ne me dérange pas du tout. Mais nous avons maintenant aussi quelques jeunes intéressés. Cela contribue à un bon mélange des âges.
Comment as-tu vécu le processus d’intéressé ?
Ici, à Lucerne, cela a été une affaire très simple. Après ma première prise de contact, j’ai participé aux Apéro du mardi dans le Stamm habituel et je me suis tout de suite senti à l’aise.
Tu étais seul et tu ne connaissais personne. Tu n’étais pas nerveux ?
(Rires) Non, pas du tout. Je ne suis pas une personne timide et j’aime aller vers les gens.
Tu es droguiste. Qu’est-ce qui te plaît particulièrement dans ce métier et qu’est-ce qui te plaît moins ?
Ce qui me plaît particulièrement, c’est mon autonomie. J’aime le contact avec les clients et la diversité qui caractérise la journée d’un droguiste. C’est un grand domaine spécialisé avec de nombreux thèmes. En tant que droguiste, je mélange moi-même de nombreux produits. Des sirops contre la toux ou des pommades, par exemple. C’est ce qui rend mon métier vraiment unique. De plus, nous exploitons également un magasin de peintures sur 220 mètres carrés, en plus de la droguerie. Cela apporte encore plus de variété dans mon quotidien.
Et qu’est-ce qui te plaît moins ?
Ah, peut-être que ma vie est liée aux heures d’ouverture du magasin. Et avec dix employés, il arrive que quelqu’un soit absent. Il faut alors courir.
Tu aimes cuisiner pendant ton temps libre. Tu préfères les expériences ou tu préfères les bonnes vieilles méthodes ? Qu’est-ce que tu réussis particulièrement bien aux fourneaux ?
J’aime essayer de nouvelles choses quand j’ai le temps. Toutefois, je ne cuisine pas d’après une recette, mais au feeling. J’ai appris cela avec ma mère, j’ai toujours aidé à la maison. Je réussis particulièrement bien le risotto et les plats asiatiques de la cuisine thaïlandaise et indienne.
Comment récupères-tu d’une journée de travail épuisante ?
En faisant la cuisine. Cependant, je ne cuisine pas pendant des heures quand je suis seul. Pour me détendre, j’aimerais aussi me remettre au yoga. Ou simplement profiter du temps avec mon ami.
Tu aimes aussi les films. Peux-tu me citer un film qui a (durablement) marqué ta vie ?
«Spotlight». Ce drame de 2015 est basé sur des faits réels et raconte l’histoire d’une équipe de journalistes qui révèle des abus sexuels dans l’église catholique romaine de Boston. Ce film m’a beaucoup ému et touché.
Ciné ou Netflix?
Le week-end, j’aime beaucoup aller au cinéma. En semaine, je peux aussi regarder Netflix. J’aime les deux.
Ville ou Campagne ?
J’ai grandi à la campagne et j’habite maintenant à Lucerne. Lucerne a une bonne taille pour moi. C’est pourquoi : la ville.
Slow- ou Fastfood?
Slowfood. Je suis un gourmet qui aime la bonne cuisine.
Si j’étais un chien, j’aimerais…
…me faire câliner toute la journée.
Entretien: Michel Bossart
Traduction: Fred Bourdier