«Chez network, on travaille pour la bonne cause»

Le nouveau networker Daniel Bolt parle dans cet entretien de son rôle au sein du comité régional de Zurich, de son métier, du théâtre et des voyages.

Daniel, tu es membre de l’association depuis janvier et en février, tu as déjà remplacé Christian Fuster en tant que responsable des événements du groupe régional de Zurich. Tu es passé de zéro à cent !
On peut dire ça comme ça ! Les co-responsables zurichois savaient que j’avais déjà occupé de nombreuses fonctions au cours de ma carrière gastronomique : du service au wedding planner en passant par la direction de restaurant. C’est la raison pour laquelle ils m’ont demandé de devenir membre et d’assumer ce rôle. J’ai bien sûr suivi le processus d’adhésion normal, comme tout le monde.

Tu as donc accepté tout de suite ?
J’y ai déjà bien réfléchi, mais en fin de compte, beaucoup de choses ont joué en faveur de mon acceptation : premièrement, je ne suis pas seul ; il y a des événements organisés par d’autres networkers. Et deuxièmement, network est une organisation utile, on travaille quasiment pour la bonne cause. Enfin, j’ai un peu plus de temps libre depuis que j’ai changé de branche.

Tu es spécialiste en restauration et maintenant chef d’équipe dans une entreprise qui contrôle et certifie des textiles. Comment cela s’est-il passé ?
Comme tant d’autres restaurateurs, j’ai dû me réorienter pendant le lockdown. Dès 2020, la possibilité de reprendre ce poste aux tâches passionnantes s’est offerte à moi. À l’époque, je m’y connaissais déjà en produits alimentaires, mais le monde du textile était nouveau pour moi. Mais c’est un monde fascinant.

Peux-tu nous parler de Testex AG ? C’est une entreprise très ancienne de Zurich.
Exactement, elle est issue du «Seidentrocknungsanstalt Zürich», fondé en 1846 déjà. Aujourd’hui, nous sommes plus de 300 collaborateurs répartis sur une trentaine de sites dans le monde. Les certificats et les labels prennent de plus en plus d’importance dans l’industrie textile en raison de la réglementation croissante de la part des politiques. Dans ce contexte, il est essentiel que notre laboratoire travaille en toute indépendance.

Passons du laboratoire aux feux de la rampe : sur ton profil network, on peut lire que tu aimes faire du théâtre. Est-ce que tu as encore du temps pour cela ?
Je ne vais certainement pas devoir y renoncer complètement, car je ne participe que de temps en temps à des projets d’amateurs. Jusqu’à récemment, je jouais par exemple dans la pièce «zTod gmordet» dans ma commune de Dietlikon. Il s’agissait d’une version en dialecte d’une parodie de roman policier anglais.

Et tu étais le meurtrier ?
J’étais le policier !

Si c’était une parodie de film policier, tu étais probablement un flic ballot.
Non, j’étais plutôt malin, c’est l’inspecteur qui était stupide. J’ai mis les mots qu’il fallait dans sa bouche pour que nous puissions résoudre l’affaire.

Toutes mes félicitations ! Un autre de tes hobbies est de visiter des villes. Quel type de voyageur es-tu ?
Je suis simplement curieux : de la culture, des gens, de l’architecture. J’aime aussi réserver à la dernière minute, en fonction du temps et de mon emploi du temps. Prochainement, je vais enfin visiter Paris.

La ville polarise en effet : certains sont enthousiastes, d’autres se pincent le nez.
Je pense que le simple fait de s’y rendre en train en vaut la peine. Et puis, il y a tous ces bâtiments emblématiques. Je pense qu’il faut avoir vu la Tour Eiffel en vrai au moins une fois dans sa vie.